🍿Bonjour, pardon mais je crois que J’AI TOUT DÉCHIRÉ, merci.

Nos semaines d’entrepreneures #32 Camille

Note : (lis vraiment l’article jusqu’au bout sinon tu vas penser que je suis une grosse connasse prétentieuse) (et ça m’embête que tu penses ça)

La vie, tu vois, c’est un dédale de trucs que tu maîtrises pas. Le seul truc que tu maîtrises à peu près, ce sont les mouvements de ton corps et la post gestion de tes idées et de tes émotions.

Le reste, c’est le joyeux chaos du monde.

Moi, j’aime bien le chaos quelque part. Ce fantasme du monde comme un sac de billes immense, avec des billes yeux de chat toutes pourries (les vertes et orange, remember) et des billes araignées beige et bleu (mes prefs de la vie, faut que je te trouve une photo).

Pourquoi je te dis ça ?

Mais parce que je suis une femme française en 2020 qui entreprend dans l’éducation pardi. Et que — de base — je suis de celle qui pense nager dans le chaos du monde avec mélancolie, la meuf rêveuse là, celle qui parle et philosophe sur son canap. Tu me suis ?

SAUF QUE. J’ai compris un truc de folie. (pas toute seule, encore une fois : on need l’autre, cf mon article semaine #)

=> Et je veux partager ma découverte à cette tranche (immense, faut pas croire) de la population qui se sent coincée sur le canap de sa vie.

J’ai décidé que je pouvais être qui je voulais

C’est tout pour moi, merci.

=> Je sais, tu le sais ça, on te l’a dit, tu l’as lu dans les magazines et sur les post insta des influenceurs bien être mes c$uilles. C’est comme quand tu donnais des conseils à ton pote qui sortait avec cette fille qui lui allait pas là. Mais qu’il continuait quand même à entretenir son schéma de douleur. Il continuait parce qu’il y trouvait un truc que toi, tu pouvais pas voir et pas comprendre. Bref, il vivait sa vie à lui. Et c’était bien en fait.

Et c’est pas de ça dont je veux vraiment parler.

Je veux te parler de tout ce que l’on fait pas parce que quelqu’un (ça peut être toi) aun jour décidé que TU ETAIS COMME CA et puis que c’était TA NATURE et qu’on POUVAIT RIEN Y CHANGER.

=> Bullshit. Sauf particularité psy, tu peux être qui tu veux. B*rdel. Vas y, on décide qu’on s’en fout si tes parents, tes collègues et tes potes trouvent que tu changes, ok ?

Tu as le droit d’être comme tu veux, c’est très bien, c’est très joli, et tu peux en être fier (même si j’ai pas encore compris ce que ça voulait dire, la fierté).

=> Je peux te donner un exemple pour t’expliquer pourquoi je t’ai pondu ce pavé de l’enfer ?

Parce que moi j’ai essayé de faire ça justement : de faire les trucs qui me feraient devenir comme je veux. Et y a plein de trucs ouf qui se sont passés.

Notamment (tu sais pas, mais un de mes rêves à moi, c’est d’écrire, que les gens me lisent, et que j’en vive un peu, tu vois. En fait, j’aimerais bien être écrivaine) cette semaine, j’ai appris qu’un magazine que j’estime beaucoup voulait peut être publier un article écrit par le Terrain.

Tu vois pour toi, ça a l’air de rien, mais pour moi, c’est un tremblement de terre sur mon canapé : ma suite d’actions a conduit à la probable publication dans un magazine que j’aime, d’un truc que j’ai en partie écrit.

Oh putain, ça y est, je l’ai. Je sais ce que c’est. La Fierté.

Semaine 32 : je m’appelle Camille Avril, j’ai 28 ans, et je suis entrepreneure et écrivaine.

A toi.

PS : en filigrane de ce texte, il y a ma mention faite “à l’autre”. En fait, cet autre, en l’occurrence, c’est Audrey.

On est assez pudiques toutes les deux, mais un jour il faudra que j’écrive ici sur l’amitié. Parce que c’est bien de la lire chez les grands auteurs et les poètes, c’est chouette cette idéalisation, mais tu vois, moi (et ça va lui plaire ça tiens) j’ai du concret à exposer :

Comment l’amitié change la vie, complète le regard sur le monde, porte sans porter.

Audrey, elle m’a donné la confiance en moi qui me manquait pour avoir confiance en moi (tu me suis ?).

La semaine prochaine, j’écris sur ça : entrepreneuriat et amitié. Ca va buzzer.